Ce que l\'éternel m\'a révélé...

Retour des réfugiés :

Président Affi, qui va nous protéger quand les Frci vont bientôt s’entretuer

Cher président  Affi N’guessan, je voudrais tirer votre attention sur vos dernières initiatives relatives au probable retour des réfugiés ivoiriens qui se sont soustraits des griffes du génocidaire Dramane Allassane Ouattara (Dao) et de sa rébellion sanguinaire.

Président Affi, ne décevez encore pas le peuple ivoirien avec tous vos calculs politiciens qui nous ont fait assez de  tort. Nous ne sommes pas sans savoir que ce sont ces calculs en question qui ont favorisé l’installation, par les bombes françaises, d’un burkinabé francafricain à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Président Affi, ne cautionnez pas le jeu trouble de toutes ces institutions mafieuses internationales qui essayent de vous manipuler sournoisement en vous faisant des avances. Ne menez pas la lutte avec la caution des promesses venant des ennemies du peuple ivoirien, à savoir, les institutions françaises, américaines et le régime fasciste de Dramane Allassane Ouattara.

Président Affi, s’il vous  plait, dites-nous laquelle a été réalisée parmi toutes ces promesses qui avaient été faites au Président Gbagbo.

 - La France et Dramane avaient-ils désarmé leur rébellion meurtrière avant les élections ? - Pendant les élections présidentielles, toutes ces victimes de la barbarie des rebelles avaient-elles été protégées par l’Onu ci ou notre bourreau nommé force licorne ? - La mafieuse ONU avait-elle respecté la constitution ivoirienne en certifiant précipitamment des résultats parallèles tronqués par l’Onu elle-même, la France et ses satellites ?

Ainsi, soucieux de réinstaller la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, le Président Gbagbo avait cru bien fait en satisfaisant quasiment les revendications capricieuses et anticonstitutionnelles de Dramane Ouattara et sa rébellion. Et cette erreur pardonnable du Président n’a-t-elle pas plongé davantage le peuple ivoirien dans la désolation et la misère, car Dramane et ses Frci (force rebelle de Côte d’Ivoire)   tuent, violent et font des exactions sous l’œil complice des forces onusiennes et licornes.   Certes le Président légitime, S.E.M Gbagbo Laurent, a involontairement posé des actes à conséquences déplorables, mais nous ne saurions le blâmer, c’était le plan de Dieu parce qu’il fallait que cela nous arrive pour reprendre le combat de l’indépendance réelle de la Côte d’Ivoire. Car la politique d’Houphouët avait déjà légué notre pays à la France, aux burkinabé, malien, guinéen…

Ce faisant, président Affi, vous devriez silencieusement écouter votre for intérieur et entendre finement les recommandations de Dieu. Parce que vous n’avez plus droit à l’erreur. Ce n’est pas Dramane, ou encore moins la communauté dite internationale qui vous a sortis de prison, car si cela ne tenait qu’à l’un ou l’autre, vous alliez tous périr dans leurs camps de concentration. C’est Dieu qui a permis votre libération par le biais de la détermination du peuple ivoirien. Vous savez que nous disons vrai. Vous ne  devriez alors pas nous laisser croire que Dramane et ses acolytes pourraient métamorphoser leur état d’animosité en état d’humain.

Par ailleurs, nous garderons notre statut de réfugiés parce que nous prenons en compte les dires de Mahan Gahé Basile lors de  son séjour bref au Ghana, avant son décès causé par les tortures  des miliciens de Dramane. Il avait laissé entendre que les agents tueurs de Dao avaient tenté de vous empoisonner. Mais vous aviez tous déjoué ce complot, par une intelligence commune.

Président Affi, Avec tout ce que vous saviez d’actes sadiques posés par les tortionnaires du peuple ivoirien, comment pouviez-vous autoriser une délégation  du Fpi à traiter la question du retour des réfugiés ivoiriens avec ce ministre gangster et bourreau  des patriotes, le sieur Hamed Bakayoko. Plus choquant, l’on voit des images qui montrent l’enthousiasme démesuré de ladite délégation en présence d’un non-diplômé plébiscité ministre d’un gouvernement illégitime. Aussi, pourquoi confier la protection des réfugiés à un tel ministre qui n’a aucune autorité  sur ses escadrons de la mort et les prétentieux chefs rebelles de l’armée ridicule de leur mentor Dramane. Pourtant le rapport de l’Onu, une marraine de leur rébellion, fait cas des agents que Dramane a engagé pour assassiner les réfugiés politiques basés au Ghana.

Président Affi, Dieu ne vous a pas fait sortir de prison pour légitimer le pouvoir moribond de dramane. Donc, il ne vous incombe pas de demander le retour des réfugiés dans un pays où votre propre cortège est violenté par la milice Rdr ; un pays où l’on marche à tombeau ouvert ; un pays où l’on a le plus grand nombre de prisonniers politiques dans le monde ; un pays où les autorités ont toujours des attitudes de rebelle; un pays où le chef d’Etat n’a aucune autorité sur ses frci rebelles qui sont encore dans les maisons  confisquées ; un pays où le président a lui-même peur de sa rébellion qui l’a porté au pouvoir.  C’est dans ce pays à destin apocalyptique que  vous plaidez pour le retour  des réfugiés. Souhaitiez-vous être complice de certaines tueries de réfugiés qui vont probablement retourner, lesquels seront les principales cibles lorsque la guerre de « Troie » aura lieu.

Cher président Affi Nguessan, votre principal mission est d’aplanir le chemin du président  Gbagbo, remobiliser et galvaniser son peuple ; fait témoignage de son retour imminent. En résumé, faites comme Jean-Baptiste l’a fait pour le Christ. Ne vous détournez pas de votre mission noble, c’est au président Gbagbo de demander au réfugiés ivoiriens de rentrer au pays quand lui-même sera de retour en  Côte d’Ivoire.